Vendredi 13 octobre, la commune de Mouilleron-Saint-Germain a inauguré un city stade.

Sur le site qui abritait autrefois une piscine, le conseil municipal des enfants aurait pu souhaiter un skate-park. Ces installations se multiplient aujourd’hui dans nombre de communes. Cela aurait même été un clin d’œil à l’histoire de ce sport, dorénavant olympique, puisque ce sont des piscines vides qui, en 1975 du côté de la Californie, ont été détournées de leur usage pour devenir les premiers bowls de skate.

Au skate park, le CME a préféré un city-stade et ce choix n’en est pas moins pertinent car le city-stade permet de pratiquer plusieurs disciplines sportives accessibles à tous.

Mais, plus que son accès ou sa pertinence, je voudrais insister sur l’importance pour une commune de réaliser des projets souhaités par les jeunes élus. C’est la concrétisation d’une implication citoyenne, la preuve que des énergies démocratiques permettent de répondre aux besoins d’une population, aux attentes d’une jeunesse très présente sur le territoire. À l’heure d’un désintérêt croissant pour la chose politique, des adultes élus ont écouté des enfants élus et rendu possible ce qu’ils appelaient de leurs vœux : un terrain de sport, un lieu de vie, un espace de rencontres. Ce city-stade va peut-être voir éclore des champions de foot, de basket, de hand, il verra s’affronter des sportifs fair-play et il contribuera peut-être aussi à faire naître des citoyens impliqués dans leur commune pour aujourd’hui et pour demain car ce city-stade est le leur, il est né de leur vote, de leur volonté. 

Investir dans les infrastructures sportives, c’est investir pour la jeunesse, c’est investir pour l’avenir.

L’an dernier, au Sénat, nous avons voté une loi visant à démocratiser le sport en France. Le texte vise notamment à revoir la gouvernance des fédérations sportives dans le but de rajeunir et féminiser les instances, et ce n’est pas la présidente sortante de la délégation aux droits des femmes que je suis qui s’y opposera.

La loi vise également à favoriser le sport-santé. À ce sujet, le Sénat a inscrit dans la loi la pratique quotidienne d’une activité physique au primaire. Les bienfaits de la pratique physique et sportive régulière ne sont plus à démontrer. Pour la santé physique et mentale bien entendu mais également pour la cohésion sociale, pour lutter contre la sédentarité, lutter contre toute les formes de discrimination ou encore participer au traitement de certaines maladies. Je pense particulièrement au cancer du sein en ce mois d’octobre et invite toutes les femmes à participer à cet élan populaire qu’est la Joséphine pour sensibiliser au dépistage. Marcher ou courir pour sa santé et celle des autres, comme à Sainte-Cécile ce dimanche 15 octobre où j’étais marraine de la première marche Octobre Rose organisée dans la commune.

Bravo au CME pour avoir initié ce projet de city-stade. Et bravo à monsieur le maire et à son équipe pour sa concrétisation.

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