L’isolation des bâtiments est une composante importante de la lutte contre le réchauffement climatique, contre le gaspillage d’énergies fossiles principalement.

Lundi 9 novembre, j’ai rencontré deux producteurs vendéens d’isolants biosourcés : Charles Kirié, président d’Igloo France Cellulose (Les Achards), et Olivier Joreau, gérant de Cavac Biomatériaux (Sainte-Gemme-la-Plaine) et président de l’Association des Industriels de la Construction Biosourcée (AICB), accompagnés de Jonathan Brilland-Le Morellec.

L’AICB regroupe tous les fabricants français du biosourcé, soit 13 fabricants. Ce marché, relativement nouveau en France, représente 150 millions d’euros et 8 % du marché de l’isolation. En comparaison, le principal fournisseur d’isolant minéral réalise un CA en France environ quatre fois supérieur.

Actuellement, la Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP) est en charge de définir une nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs (la « RE2020 »), prévue par la loi « Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique » (ELAN). En théorie, cette nouvelle norme devrait s’avérer favorable aux isolants naturels du fait de leurs qualités thermiques, phoniques et hygrométriques. Malheureusement, la réalité se confronte aux forces oligopolistiques en présence qui s’impliquent pour définir la norme et préserver les déséquilibres. Cette ingérence est d’autant plus problématique au lendemain du récent scandale de l’Isolgate et que des campagnes d’isolation sont menées à grands renforts de subventions en utilisant des matériaux dont les performances ne sont pas réelles.

C’est pourquoi j’ai interpellé la ministre de la transition écologique et solidaire, par une question écrite, sur le sujet en réclamant l’indépendance de l’organisme chargé de la définition de la norme RE2020.

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