Mardi 29 octobre, nous avons débattu et voté la proposition de loi, de notre collègue Jacqueline Eustache-Brinio, tendant à assurer la neutralité religieuse des personnes concourant au service public de l’éducation.

Parce que j’estime que nous ne devons pas laisser les directeurs seuls pour décider d’accepter ou non les signes ostentatoires lors des sorties scolaires.

Parce que j’estime que ces sorties effectuées sur le temps scolaire doivent respecter le principe de neutralité.

Parce qu’il est utopique d’imaginer qu’un enfant de quatre, six ou huit ans est capable de discernement et de faire la différence entre un accompagnateur et un intervenant.

Parce que je crois à l’égalité entre les femmes et les hommes et que je n’oublie pas que, dans certains pays, des femmes risquent la mort, car elles refusent de porter le voile.

Parce qu’aucune religion n’impose le port du voile.

Parce que parfois aussi – je dis bien : « parfois » ! – le voile est un signe de soumission à l’homme.

Pour toutes ces raisons, et bien que je ne partage pas l’idéologie islamophobe du Rassemblement National, j’ai voté cette proposition de loi.

Je n’accepte pas que l’actualité tragique nous pousse à nous dédouaner de nos responsabilités aujourd’hui. Ce contexte ne doit pas pour autant nous empêcher d’adopter une position, comme nous l’avions fait lors de l’examen du projet de loi pour une école de la confiance. Cette proposition de loi n’a pas créé le contexte !

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