Il y a un an, quelques jours après avoir accueilli le conseil municipal des jeunes au Sénat, monsieur le Maire me recevait en mairie de Saint-Julien-des-Landes, en compagnie des adjointes Mireille Peillet et Chantal Guérineau.

Depuis que j’ai été élue sénatrice, en 2014, je parcours la Vendée à la rencontre des municipalités. C’est ainsi que j’entends mon rôle de représentant des collectivités. Aller à la rencontre des élus dans leur territoire, mieux connaître la commune, recenser les problèmes qui alimentent mon travail législatif, recenser les problèmes et les solutions, les initiatives locales qui, elles aussi, alimentent mon travail mais peuvent me servir d’exemple pour d’autres communes de Vendée. Lors de ma visite, je n’avais pas caché mon étonnement de connaître la capacité d’hébergement sur la commune de Saint-Julien-des-Landes et l’apport non négligeable que représente cet accueil en termes de taxe de séjour. Nous avions évoqué la démographie de la commune, les effectifs scolaires, les projets en cours ou à venir.

Ces rencontres dans les mairies me permettent également de présenter mon activité au Sénat, d’évoquer les travaux parlementaires dans l’hémicycle, dans les commissions ou les délégations, notamment la délégation aux droits des femmes que j’ai l’honneur de présider.

Avec monsieur le Maire, nous avions pu évoquer un sujet qui préoccupe les sénateurs dans leur ensemble : la vitalité des centres-bourgs et centres-villes. Deux collègues ont mené un important travail sur le sujet, rendu un rapport et celui-ci s’est traduit en une proposition de loi, votée au Sénat, qui prévoit des mesures incitatives, tout en s’auto-finançant : la réduction de la fiscalité en centre-ville, l’offre de locaux adaptés à un prix abordable, la modernisation du commerce de détail, un nouveau système de régulation des implantations de grandes surfaces, la mise à profit de l’évolution du e-commerce. Un ensemble de mesures qui redonnent une vitalité appréciée aux cœurs des communes.

Saint-Julien-des-Landes n’a pas attendu un texte de loi pour prendre le sujet à bras-le-corps depuis le début de ce mandat. Après les écoles et la restauration scolaire, nous avons inauguré ce samedi 14 décembre le pôle commercial qui offre de regrouper le bar-tabac, la pharmacie et la supérette, un ensemble de commerces réunis en un même lieu central, à proximité des structures communales et d’autres services, respectant les normes d’accessibilité, d’isolation énergétique et doté de places de stationnement sur la place Simone Veil, inaugurée ce même jour.

En tant que présidente de l’UDI en Vendée, parti politique que cette grande dame a contribué à créer, je salue naturellement l’hommage qui est rendu à Simone Veil en donnant son nom à une place centrale de Saint-Julien-des-Landes, à cette femme qui a tant fait, a œuvré avec courage pour la condition féminine et le droit des femmes. Cette place s’ajoute aux nombreux hommages qui lui sont rendus aux quatre coins de la France. Des hommages d’autant plus remarquables qu’elle est une des trop rares femmes à orner les plaques de nos rues, de nos places. C’est une des raisons pour lesquelles je porte, avec ma collègue députée Sophie Auconie, l’initiative de « La ville aux dames », pour que les femmes soient plus visibles dans l’espace public, sur les plaques de rue. Osons féminiser nos artères, offrons une place à la femme.

Bravo à la municipalité de Saint-Julien-des-Landes pour ces projets structurants, fédérateurs qui apportent de la vitalité et de la proximité dans le centre-bourg.

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à améliorer la performance de ce site et à vous proposer des services et contenus personnalisés.

X